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| Rencontre au détour d'un couloir... | |
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James Brody Poufsouffle
Nombre de messages : 20 Maison : Poufsouffle Date d'inscription : 05/03/2009
| Sujet: Rencontre au détour d'un couloir... Jeu 5 Mar - 20:57 | |
| James sortait du cours le plus terrible qu'il est eut à suivre ce jour là... Celui de méthamorphose... MacGonagall avait été sur le dos du pauvre Poufsouffle durant tout le cours afin qu'il ne se laisse pas aller... Et à la fin du cours elle avait demander à le voir afin de discuter un peu avec le jeune homme. Il fallait croire que chaque prof avait décidé de lui faire une petite leçon de moral...
Le jeune homme était donc au plus bas lorsqu'il sortie de la salle de classe et se mit à déambuler dans les couloirs pour se rendre à sa salle commune. Le jaune et cuivre n'avait plus qu'une idée en tête, se rendre dans son dortoir et se cacher la sous sa couette. Naturellement, il savait que Jenny ne le laisserait pas faire, mais cette fille avait la capacité de rendre James doux comme un agneau... Bizarre...
Tout perdu dans ses pensées, Jimmy avançait de son pas tranquil et non chalant qu'on lui connaissait si bien. Le regard dans le vague, la tête baisser, il pensait Jenny et sa petite bande lorsque le visage de la jolie jeune fille envahi totalement son esprit. Un jour, quand il se sentirait un peu mieux, il l'inviterait à sortir et peut être lui dirait se qu'il ressent à chaque fois qu'il la voit...
Arrivant à un angle, James tourna sur la droite et percuta un autre élève. Tout rêvant à sa belle il n'avait pas vu que quelqu'un arrivait en face. Cependant le choc le fit sortir de sa rêverie et déclara en rougissant légèrement de sa maladresse: "Désole, je t'avais pas vu." | |
| | | Gráinne Ó Súilleabhái Serdaigle
Nombre de messages : 411 Age : 32 Localisation : Sur un balais Maison : Serdaigle Date d'inscription : 01/01/2009
| Sujet: Re: Rencontre au détour d'un couloir... Ven 6 Mar - 4:06 | |
| Gráinne marchait depuis un bon moment déjà, traversant le château de long en large pour calmer sa colère. Elle venait tout juste de recevoir un hibou de ses parents. Ces espèces de dégénérés snob et hautains à souhait lui demandaient de rester à Poudlard pour les prochaines vacances. Comment osaient-ils ? Leur unique fille, la délaisser comme ça. Parfois, l’agissement de ces adultes irresponsables donnait à la bleu et argent des envies de meurtres. Enfin, elle était déjà bien heureuse de passer la plupart de son temps à l’école de magie. 10 mois dans une année entière, c’était déjà pas mal. Seulement c’était toujours la même chose. Arrivaient les vacances, tout le monde partait pour rejoindre leur famille et elle, elle se retrouvait là comme une idiote à passer son temps libre dans les couloirs désertés du château. Encore, si elle pouvait aller chez Jake, il l’accueillerait à bras ouverts et l’hébergerait le temps des vacances. Mais non ! Le jeune homme était un domestique, hors de question de le fréquenter. La Serdaigle avait l’impression d’entendre la voix aigue et nasillarde de sa mère lui siffler ça aux oreilles.
Peu importé à la jeune fille sa classe sociale et la différence entre la sienne et celle de son ami. Après tout, ils se connaissaient depuis leur plus tendre enfance, ils avaient fait les quatre cents coups ensembles et n’étaient pas près de s’arrêter, que ses parents le veuillent ou non. C’était décidé, elle allait passer ses vacances chez lui coûte que coûte. De toute façon, ses chers géniteurs ne verraient pas la différence puisqu’ils ne prenaient même pas la peine de lui demander de ses nouvelles. Gráinne n’avait qu’une envie là, prendre son balais et s’envoler le plus haut possible, le plus rapidement possible et frapper deux trois cognards histoire de se calmer les nerfs. Malheureusement impossible. Déjà elle était interdite de vol suite à son récent accident et de toute façon son balai était en miette. Elle pourrait en emprunter un de l’école mais si jamais on la voyait voler, elle risquait fortement de se faire renvoyer de l’équipe de Quidditch et ça, c'était vraiment, mais alors vraiment la dernière chose à faire.
Les joues rouges de colère et des mèches rebelles lui retombant dans ses yeux gris clairs furieux, elle tourna à un coude du couloir et n’eut que le temps d’esquisser un pas sur le côté avant qu’un élève ne lui rentre dans l’épaule. Craignant la crise de nerfs, elle se mordit violemment la lèvre inférieure et tenta de se calmer au plus vite. Inutile que le pauvre jeune homme en prenne plein la face parce qu’elle était énervée à cause de ses incapables de parents. L'irlandaise respira alors profondément, tentant de garder un semblant de contrôle. Elle chassa d’un geste nerveux les mèches qui lui retombaient devant les yeux, remis en ordre sa robe d’uniforme et répondit d’un ton qu’elle voulait le plus neutre possible :
- Ce n’est pas grave. Cela arrive d’être distrait. Cependant, tu …
Elle s’interrompit brusquement, penchant légèrement la tête sur le côté. La fin de sa phrase risquait fort d’être assez méchante. Il valait mieux qu’elle s’arrête là, d’autant plus qu’elle ne connaissait pas le Poufsouffle et que s’attirer les foudres d’un inconnu ne lui avait jamais réussi. Cela lui avait même valu quelques belles bosses d’ailleurs. Oh oui. Ce bon vieux Tony Tomhall. Tony l'empoté, ou l'empâté selon les versions. Le pauvre n’avait jamais été très gâté par la nature. Aussi bien au niveau physique qu’intellectuel. Il n’était pas dans la façon d'être de l’irlandaise de se moquer de ses camarades comme ça mais le gros Tony l’avait bien mérité. Quelques sorts, quelques tours de poignet et le voilà suspendu la tête en bas, la robe pendant encore plus bas. Certes quand elle l’avait reposé à terre, la différence de gabarit avait joué en sa défaveur et le brave Tomhall n’avait malheureusement aucuns remords à frapper une fille mais elle s’était tout de même bien amusée ce jour-là.
L’anecdote eut le don de faire sourire Gráinne et elle se sentit soudain bien plus détendue. Comme si un poids venait de quitter ses épaules. Retrouvant son habituel sourire en coin, les rides apparues sur son front alors qu’elle était en colère disparurent et la jeune fille retrouva un air bien plus amical. Hochant la tête en direction du Poufsouffle, elle haussa les épaules en signe d’excuse.
- Désolé d’avoir été un peu brusque. Ce n’était pas spécialement le moment de jouer les autos tamponneuses.
La jeune fille ne prit pas vraiment garde au début que le terme moldu pouvait échapper parois aux sorciers. Elle qui avait grandit dans le monde des non sorciers connaissait parfaitement cette attraction qu’elle avait d’ailleurs toujours détestée. Non mais vraiment. Rentrer en voiture dans des gens pour le plaisir. Quel amusement ! Typiquement humain comme passe temps. Toujours ce besoin irrépressible de faire du mal ou de causer du tort. Elle se souvenait de moments où ses parents, tentant de garder un semblant de normalité et ce malgré leur nature de sorciers l’amenait dans ces foires remplies d’attractions diverses. Ah ces saletés d’auto tamponneuses. Elle y avait tellement eut droit. Sourire forcé, joie simulée. Hop ses parents étaient radieux et elle, elle passait un sale quart d’heure. Se rendant tout de même compte de l’étrangeté de ses propos pour un sorcier, elle précisa en fronçant les sourcils.
- Oh euh une auto tamponneuse c’est un truc de moldu. Le principe étant de percuter les gens. Un peu comme toi quoi, ajouta-t-elle avec un sourire.
Ce brusque revirement de situation aurait paru bizarre à n’importe qui. En fait, tout le monde avait toujours trouvé la jeune fille étrange et ses agissements ne faisaient que confirmer les dires. Mais après tout, elle n’en avait pas vraiment grand-chose à faire de ce que l’on pouvait penser d’elle. Gráinne avait déjà entendu tellement de choses à son sujet. Toutes plus ridicules les unes que les autres. Quand elle était censée sortir avec le capitaine de l’équipe de Quidditch de Gryffondor par exemple. Qu’est-ce qu’elle avait rit ! Tout ça parce qu’une pauvre gourde l’avait vu alors que l’irlandaise trébuchait dans la boue du stade et que le jeune homme l’avait tout simplement rattrapé avant qu’elle ne s’étale dans un bain de boue mémorable. Certes sous un certain angle de vue, ce sauvetage in extremis pouvait passer pour un baiser, mais c’était tellement ridicule. La Serdaigle espérait ne pas avoir trop effrayé le Poufsouffle qui se tenait devant elle de part son attitude étrange, passant de la colère à l’humour en un instant. | |
| | | James Brody Poufsouffle
Nombre de messages : 20 Maison : Poufsouffle Date d'inscription : 05/03/2009
| Sujet: Re: Rencontre au détour d'un couloir... Dim 8 Mar - 2:21 | |
| James regarda le jeune fille qu'il avait bousculer et esquissa un sourire. La demoiselle avait l'air un peu tendu, mais qui ne l'était pas par les temps qui courraient... On ne pouvait pas dire que le Poufsouffle avait le moral au beau fixe ces derniers temps. Ces notes n'avaient jamais été excellente mais depuis quelques temps elles étaient en chute libre. Cela lui avait valu une belle engeulade de ses parents, sans parler de sa jumelle qui donnait l'impression d'avoir honte de lui... Et maintenant les profs qui s'y mettaient... Pourquoi tout le monde s'entêtaient à vouloir faire parler le jeune homme... Ils souhaitaient tous comprendre se qui se passait dans la tête de James, mais lui même n'était pas capable de le définir.... Cela ne l'empêchait pas de rester courtois avec les représentantes de la gente féminine. Et celle qui se trouvait en face de lui était loin d'être désagréable à regarder.
La compraison entre lui et une auto-tamponneuse avait fait sourire l'adolescent. Cela lui rappelait quelques bons souvenirs de fêtes foraines passé entre amis ou avec sa soeur et leur gouvernante. Il y avait même eut une sortie en famille... C'était la seul dont il se souvenait d'ailleurs... Ces parents étaient toujours absents à cause de leurs emplois respectifs... Cela avait affecté plus qu'il ne voulait le croire le jeune homme, mais là n'était pas le sujet pour l'instant. Son interlocutrice lui expliqua se qu'était le principe des auto-tamponeuses. James la laissa faire, même si savait se que cela était. Il trouvait cela tellement mignon de ca part.
"Rassure toi, je sais se que c'est. Mon père est moldu et j'ai eu l'occasion de me payer quelques parties de ce manège avec des copains de l'école. Enfin c'était il y a longtemps maintenant..."
répondit il avec un sourire quelque peu amer. Il haussa les épaules, comme pour faire savoir à sa camarade qu'il fallait mieux laisser tomber les explications. Cependant les changements d'humeur de sa camarade le laissait perplexe, mais cela le fit sourire plus que peur... Faut dire qu'il avait prit l'habitude de ses revirements avec une des amies de Jenny... Et oui, on ne pouvait pas dire que Sam était d'une natrure constante, mais cela l'amusait. Et puis quand on la connaissait, elle n'était pas méchante. Cela avait l'air d'être la même chose concernant la Serdaigle en face de lui.
"Enfin, encore une fois désolé de t'avoir bousculer."
ajouta-t-il en se passant la main dans les cheveux de manière distraite, comme par réflexe.... | |
| | | Gráinne Ó Súilleabhái Serdaigle
Nombre de messages : 411 Age : 32 Localisation : Sur un balais Maison : Serdaigle Date d'inscription : 01/01/2009
| Sujet: Re: Rencontre au détour d'un couloir... Dim 8 Mar - 3:08 | |
| Gráinne haussa les épaules avec nonchalance. Après tout elle n’avait rien senti de plus que la douleur qu’elle portait déjà en elle, le gros du choc ayant était absorbé par son épaule. Et puis de toute façon ses os venaient à peine de se solidifier après le traitement de choc qu’elle avait subi à l’infirmerie. Du coup, son corps entier était parcouru de légers frissons et une douleur sourde s’était insinuée en elle, réveillée par « l’impact » avec le Poufsouffle. L’irlandaise porta la main à son épaule droite, massant légèrement au niveau des deltoïdes. C’était cette partie de son corps qui avait le plus était touchée lors de son accident. En même temps, heurter le sol à près de 110 km/h, il y avait de quoi en sortir amocher, elle avait eu beaucoup de chance de s’en être sortie. Et malgré tout cela, Gráinne ne voulait qu’une chose, c’était remonter sur un balais.
Grimaçant légèrement sous l’effet de la douleur, elle se ravisa et essaya d’opter pour une expression plus avenante, souriant à nouveau. Ainsi donc son interlocuteur était un Sang mêlé. Enfin. Elle avait l’impression de ne rencontrer que des Sang purs jusque là. Alors leur parler du monde des moldus, aucune chance. Elle essuyait toujours des regards surpris, des mimiques d’incompréhension ainsi que des tonnes et des tonnes de questions répétitives et inutiles. Elle avait abandonné après un certain temps seulement quelques termes moldus lui échappaient parfois. La bleu et argent dit sur un ton léger :
- Eh bien tu aurais pu me dire que tu connaissais ! Ca m’aurait éviter de m’étendre en explications simplistes et incompréhensibles, ajouta-t-elle en riant. Ne t’en fais pas pour la « bousculade ». Je suis batteuse dans l’équipe de Serdaigle, les coups, je connais ça.
* De plus, avec mon tact ultra développé et mon caractère très agréable … Les situations périlleuses suivies de bagarres presque obligatoirement, je connais aussi * pensa-t-elle en fronçant les sourcils.
- Tout bien réfléchis, tu m’as fais extrêmement mal à l’épaule, je pense alors que la moindre des choses serait de te présenter, si tu tiens à te faire pardonner. Enfin après, si tu ne veux pas, c’est une autre histoire, dit-elle avec un sourire au coin des lèvres.
Elle remarqua avec amusement le réflexe du garçon de se passer la main dans les cheveux. La jeune fille faisait exactement la même chose, mais quand elle était nerveuse. La situation était d’ailleurs très étrange. Elle n’en revenait pas qu’elle ait dit ça. La discussion n’avait jamais été son fort et là, elle se trouvait presque sociable. Une lueur amusée dansait dans les yeux de la Serdaigle, son propre comportement lui paraissant étranger. La curiosité l’emportait sur le reste, elle ne connaissait pas ce jeune homme et ne l’avait d’ailleurs jamais vu jusqu’ici. Il faut dire qu’elle ne suivait que moyennement les cours. Elle était en avance sur le programme mais elle était tout de même obligée d’assister aux leçons, ainsi elle faisait acte de présence et passait l’heure à somnoler sur sa chaise. | |
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