Mondingus Fletcher Membre de l'ordre du Phénix
Nombre de messages : 41 Localisation : Un vagabond sait-il vraiment où il va ? Maison : S D F ; Super Directeur Financier ! Date d'inscription : 30/07/2009
| Sujet: Whisky, es-tu là ? [ Pv Ruby ] Ven 31 Juil - 19:35 | |
|
« Vermine, hors de ma vue ! Si je te revois ici, gare à toi ! »
Pour la centième fois, Mondingus Fletcher venait de se faire jeter hors de la Tête de Sanglier. Ce bar crasseux, miteux, dans lequel il passait ses journées, était sans doute l’un des premiers endroits dans lequel d’éventuels enquêteurs viendraient le chercher. Alcoolique déclaré, il se devait de prendre une bonne rasade de whisky pur feu par heure, si ce n’était plus, à n’importe quel moment du jour ou de la nuit. Lorsqu’il était anxieux, la plupart du temps après un vol, il sortait une vieille pipe du fond de sa poche et l’allumait, le tabac qu’il fumait étant tellement humide qu’un nuage verdâtre s’échappait de l’instrument de bois à chacune de ses expirations. L’allure repoussante, il se fraya un chemin parmi les ordures sorties sur les allées pavées et marcha, jusqu’à arriver devant la clairière au milieu de laquelle se cachait la Cabane Hurlante. C’était une masure délabrée aux murs de pierres, aux fenêtres occultées et dont la haie était entourée d’un fil barbelais, sans doute censé protéger l’endroit d’un éventuel siège, l’objet de jeunes squatteurs comme l’était Mondingus dans ses jeunes années. Elle était toujours vide, son éternelle réputation de la maison la plus hantée de Grande-Bretagne ne prenant pas fin, la totalité des habitants de Pré au Lard croyant encore à des fantômes tapageurs. Lors de son admission dans l'ordre du phénix, il n'avait pas pu s'empêcher de questionner l'illustre directeur à propos de ce lieu. Conservant un sourire serein, il lui avait vaguement expliqué qu'un élève, autrefois, avait subit des métamorphoses désastreuses, suite auxquelles il devenait dingue et hurlait, hurlait comme un dément pendant des heures. Contraint à cette réalité qu'il soupçonnait changée, Ding n'avait eut d'autres préoccupations que de se renseigner, à ce sujet. En effet, sa vie étant désespérément vide, il s'arrangeait pour l'occuper comme il le pouvait, fouinant les villes à la recherche d'indices, qui le mèneraient à une réponse, aussi simple soit-elle. Malgré les mois qui défilaient, ses nombreuses démarches étaient demeurées infructueuses. Les habitants les plus vieux de Pré au Lard prétendaient ne rien savoir de cette affaire, tandis que les nouveaux arrivants lui plaquaient un exemplaire de ' Grande Bretagne magique, lieux hantés ‘ sous le nez. Dans ce torchon, il était dit que des esprits frappeurs y habitaient depuis toujours, leurs plaintes trahissant un désespoir de ne jamais être morts, soit de ne jamais avoir été vivants. Il en aurait presque eut de la peine pour eux, tiens. La seule chose qui ne tenait pas debout, c’était l’expression ‘ esprit frappeur ‘. Aussi bien qu’il s’en souvienne, Peeves en était un, et il était parfaitement capable de parle, et même d’articuler les phrases les plus longues. Alors pourquoi diable ceux-ci se contenteraient-ils de râler ? De plus, ils devaient forcément être visibles, et à moins d’avoir momentanément été aveugle, Mondingus ne les avait pas vus, lors de sa visite. Car oui, aussi peu courageux fut-il, sa curiosité l’emportait toujours, l’amenant parfois à faire des folies plus grotesques que son apparence.
Au moment où le vent froid qui lui soufflait dessus depuis vingt bonnes minutes se calma, le sorcier se leva, en parfaite synchronisation avec l’air, pensant rentrer au Chaudron Baveur en transplanant. Avant même qu’il ait le temps de resserrer sa cape de voyage, un paf retentit et il sentit un picotement léger à l’arrière de sa nuque. Pivotant en un rien de temps sur ses talons, il entendit desbruits de pas s’éloigner précipitamment, ne laissant aucune trace de leur passage, s’enfuyant sans doute de l’autre côté des collines. Sans penser à des mangemorts stupides qui s’amuseraient à lui jeter des cailloux, il ramassa ce qu’il prit pour un bout de ferraille et trouva une pierre, enfermée dans un bout de parchemin. Il déplia ce dernier et lut :
« Mr Mondingus Fletcher, sorcier de l’ordre du phénix, est demandé à Poudlard de toute urgence. »
Interloqué, il pensa à une blague mais, en retrouvant sa position initiale, il découvrit sur le sol un bidon d’huile rouillé. Sans être dégouté le moins du monde par l’odeur atroce que répandait l’objet, il le saisit par la poignée de transport et soudainement, tout s’effaça. Un tourbillon comme il en avait l’habitude, une impression de compression pulmonaire et … Paf, une énorme bouffée d’air frais, une fois arrivé. Ces désagréments, semblables à ceux vécus lors d’un transplanage, n’affectaient plus l’expert qu’était devenu Mondingus. Souvent, lors des décentes de brigades magiques, il devait s’enfuir rapidement et avait appris, avec bien du mal, le transplanage intercontinental. C’était sans doute le moyen de transport le plus compliqué à maîtriser, qui demandait une certaine patience, ainsi qu'un minimum de calme. Pensez-bien qu'il fallait être un habitué pour réussir à parcourir la distance Londres-Boston en pleine poursuite. Enfin, être un fuyard chevronné apportait certains avantages, dont celui-ci, disait-on. Alors qu'il atterissait sur un parterre d'herbes sèches, son bidon en main, il releva la tête et aperçut une construction, qui d'après lui ressemblait à une chaumière. Sachant parfaitement qu'il était à Poudlard, il se releva et, époussetant sa robe, avança à grands pas en direction de la hutte du garde-chasse. Il frappa une fois, personne ne répondit. Deux fois, trois fois, toujours rien. La lumière à l'intérieur était éteinte, ce qui laissait penser à une absence prolongée. De plus, le silence dans ce périmètre était troublant; Hagrid gardait des tas de bêtes rugissantes, dont un certain Crockdur, énorme molosse d'au moins trois cent kilos qu'il elevait comme un animal de compagnie. Cet énergumène grattait habituellement la massive porte de bois, prévenant son ahuri de maître qu'un éventuel visiteur arrivait. Bien utile, quand on trafiquait quelque chose de louche et qu'on voulait être prévenu à l'avance, pour pouvoir tout camoufler ...
Les ressentis de Mondingus à l'égard de Rubeus Hagrid n'étaient pas des meilleurs. Ils s'évitaient mutuellement, n'entretenant jamais plus que de courtes formules de politesse. Ouvertement, lors des réunions auxquelles se tenaient tous les membres de l'Ordre, notre fanatique de la boisson essayait de vexer Hagrid, profitant de la moindre innatention de la part du géant pour insinuer qu'il était douteux, voire un peu attardé. Chose qui lui valait des remontrances de la part de Fol Oeil, sorcier sans doute aussi dingue que lui, à la seule différence prés qu'on lui accordait une confiance pleine et entière. En y repensant, tous faisaient preuve d'une certaine négligence, le concernant. Le petit Mondingus, le pauvre Ding, l'escroc, le menteur, le vendu ... Comme le disait sa mère, ça ne les amenerait pas au paradis. Tandis qu'il réflechissait à l'intéret qu'on lui portait, de nouveaux bruit de pas se firent entendre. Ils paraissaient moins lourds et moins rapides que ceux de Pré au Lard, mais leur simple résonnance suffit à faire s'esquisser un mouvement imperceptible sous la cape du sorcier. Il venait de saisir sa baguette, redoutant une attaque organisée - ce qui était d'ailleurs peu probable dans l'enceinte du château, mais enfin il avait toujours eu ces tendances paranoïaques. Un 'stupéfix' sur le bout des lèvres, il recula prudemment en direction de la forêt, quand, brusquemment ...
| |
|
Ruby Madalyn Auror
Nombre de messages : 111 Localisation : Salle sur demande Maison : Gryffondor Date d'inscription : 23/07/2009
| Sujet: Re: Whisky, es-tu là ? [ Pv Ruby ] Dim 2 Aoû - 22:16 | |
| …Une baguette vint se poser sur sa nuque faisant ainsi se dresser un petit duvet foncé.
Il ne faisait pas très chaud et la lune n'était pas assez extravertie ce soir pour éclairer à plus de trois mètres. Une fumée grise s'échappait de quelques tourelles surchauffées et les terriers les plus exposés aux bourrasques étaient déserts. Ruby dormait rarement plus de deux heures par nuit, elle répartissait ces heures perdues avec soin pour ne pas se faire surprendre en cas d'attaque. Vu son grand âge, elle avait appris à se passer du confort primaire et puis dans l'état ou elle était dormir aurait été une erreur. La belle était folle de rage, plusieurs rayons avaient été saccagés par des mangemorts en ville et des commerçants se retrouvaient à la rue. Cette situation commençait vraiment à devenir délicate. Il était tard et elle avait décidé de faire une ronde en silence fendant les couches de brumes statiques et stoïques. La cabane de ce cher Hagrid semblait calme, c'était un endroit reposant ou les tensions se taisaient. Madalyn jeta un oeil depuis la grande colline et observa en silence le panorama. Nyctalope confirmée, elle voyait parfaitement les agissements des fougères et des arbres ensorcelés. Elle décela quelques naissances de faucons dorés puis en revenant vers le potager du gardien de l'école, une silhouette attira son attention.
Le vent ramena à son nez aguerrit des vapeurs peu enivrantes, de l'alcool, du tabac, des herbes peu catholiques et d'autres produits industriels. Elle pensa dans un premier temps à un déchet laissé en plan par Hagrid, puis quand celui-ci se mis à se mouvoir, la donne changea. Contrariée Ruby dévala tel un fantôme la longue pente pour contourner le potager et se rapprocher afin de saisir sa proie. Contre le vent, personne pas même un animal rusé n'aurait sentit son doux parfum aux accords de réglisse et de patchouli pourtant fort et sucré. Elle discerna un mouvement de défense imminent. Aucun doute, la personne était un sorcier, plutôt douteux dans le style. La belle fit le rapprochement avec la forte odeur qu'elle avait sentit un peu plus tôt avant de se lancer dans le vide.
Sa proie semblait aux aguets, la main fourrée dans une cape. Elle se méfiait grandement de sa posture. Un être sain ne se cacherait pas autant et elle connaissait par cœur la stature de plusieurs élèves. Elle mis de côté les professeurs et se concentra sur les ordres annexes. Madalyn conclu par l'absence de signes du mal, que la personne était de bonne foie entre guillemets. Rien que le fait qu'il se terre, se cache éveillait en elle un sentiment redoutablement puissant.
La personne voulant prendre la fuite et se rabattre vers le château fut vite stoppée. La belle tel un félin bondit de nulle part baguette en proue. Le bout de cette dernière atteint du premier coup la nuque du "puant" un sortilège puissant se dessina sur les lèvres de la belle. | |
|