Rendez vous et aveux... (PV Sam)

C'était une journée douce et ensoleilée qui se levait sur Poudlard. Accoudé sur le bord d'une fenêtre de la volière, un élève de Poufsouffle patientait, observant le lever de soleil. En effet, le château dormait encore car il était très tôt. James Brody, élève de 6ème année, était là depuis 5 heure du matin. Il n'avait pas réussit à dormir de la nuit... Il était nerveux et angoissé... La raison, elle était simple... Il avait donner rendez vous à une personne à qui il tenait particulièrement. Le jeune homme voulait absolument lui parler avant qu'il ne soit trop tard.

Cette fille n'était autre que la meilleure amie d'une de ses camarades de Poufsouffle. Il se connaissait depuis qu'ils étaient arrivée à Poudlard, et James avait craquer sur cette demoiselle très rapidement, mais il n'avait jamais osé se déclarer par peur de se faire jetter. En effet, l'étudiante, élève chez Gryffondor, s'était toujours comporter en garçon jusqu'à présent. Mais elle avait changer suite à certaine rencontre et aux pressions de ses amies et amis. Et aujourd'hui elle se comportait comme une adolescente normal... Malheureusement, un de ses camarades avait été plus rapide et l'objet de son affection avait dorénavant un petit ami.

Cependant, en raison de l'époque sombre que le monde connaissait, le Poufsouffle avait décidé de se déclarer. Même si il se doutait qu'il n'avait aucune chances, il se devait de lui dire la vérité... Il ne pouvait continuer à se morfondre et à sentir son estomac se contracter à chaque fois qu'il voyait la rouge et or en compagnie de son petit ami. Ainsi donc, il avait donner rendez vous à Sam Bridger à 8h du matin, à la volière et attendait que celle ci arrive. Il était 7h55 et connaissant la ponctualité de la Gryffondor, il savait qu'elle serait là dans 5 petites minutes. Son coeur battait de plus en plus vite et il sentait ses mains devenir moites... Il avait la bouche sèche et se demandait comment il allait se déclarer... Il était entrain de chercher ses mots lorqu'il entendit des pas résonner dans l'escalier. Il garda son regard rivé sur le soleil qui se levait, retenant son souffle.

Sam avait reçut un hivou la veille au soir de son ami Jimmy. Celui ci était des plus intrigeant et lui donnait rendez vous le lendemain matin à 8 heure à la volière. Curieuse, la gryffondor avait décidé de s'y rendre. Elle avait hésiter à en parler à son amie Jenny qui était élève de Pouffsoufle également histoire de savoir si elle savait de quoi il en retrounait, mais elle changea d'avis. Jenny ne devait certainement pas être au courant de toute manière. La rouge et or garda donc pour elle ses interrogations et décida de prendre son mal en patience. Après tout, il était déjà relativement tard quand elle avait reçut le hibou de James donc cela passerait vite...

Mais c'était sans compter sur le faite que tous ses mystères de la part de son ami l'empêcheraient de dormir. Ainsi elle passa la nuit à se tourner et se retourner dans son lit sans réussir à fermer les yeux. Elle serait belle pendant les cours le lendemain, à piquer du nez sur ses livres et à se battre pour ne pas s'endormir pendant un cours... Lorsqu'elle vit les premiers rayons de soleil percer, la jeune fille décida de se lever et de s'habiller. Il serait bientôt l'heure pour elle de rejoindre son ami de toute manière. Après avoir enfiler le traditionnel uniforme de Poudlard, et plus particulièrement celui des Gryffondors, Sam sortie discrètement du dortoir, puis de la salle commune. Forcément la grosse dame en rose du portrait émit une légère pleinte quand à l'heure matinale, mais la rouge et or ne l'écouta pas et partie en direction de la volière.

Une fois arriver en haut de l'escalier, elle poussa délicatement la porte et vit tout de suite Jimmy qui observait l'horizon et le lever de soleil. Elle s'approcha doucement de lui et posa un main sur son épaule avant de déclarer doucement:

"C'est magnifique."

Elle sourit à l'adolescent et lui déposa un baiser sur la joue en guise de salutation avant d'ajouter:

"La prochaine fois que tu me donne rendez vous, arrenge toi pour que cela ne soit pas si tôt."

Elle eut un petit rire et s'appuia contre le mur. Elle plongea son regard dans celui du Poufsouffle et esquissa un nouveau sourire.

"Bon dis moi se qui te tracasse tant pour que tu me donne rendez vous à l'aube?"

James n'avait pas bouger d'un pouce, attendant que la demoiselle approche doucement de lui. Sa voix douce résonna agréablement à ses oreilles et il ne put retenir le sourire qui naissait sur ses lèvres. Comme chaque matin, elle lui déposa un baiser sur la joue. Il aurait tellement aimer plus en cet instant précis. Il porta son regard sur la Gryffondor et lui fit une petite moue d'excuse.

"Désolé, mais avec nos emplois du temps respectifs j'ai pas trouvé d'autre moment."

Il détourna le regard un instant lorsque la jeune fille lui demanda se qu'il voulait lui dire de si important. Nerveusement, il se mit à jouer avec un pan de sa robe de sorcier entre ses doigts. Il ne savait pas par ou commencer... Par le début comme le disait si bien son grand père... Mais le problème était de trouver les bons mots pour ne pas la voir déguerpir en courant ou pire, éclater de rire. Il fallait absolument qu'elle le prenne au sérieu si il voulait encaisser le refus qu'il s'apprêtait à entendre... D'ailleurs il se demandait pourquoi il tenait tant à lui avouer ses sentiments alors qu'il était persuadé de se faire envoyer sur les roses.

"Et bien..."

commença-t-il hésitant...

"Je ne sais pas vraiment comment te dire cela. Rassure toi, c'est rien de grave!"

ajouta-t-il précipitament en voyant le regard de Sam se ternir et son sourire s'effacer. Il ne voulait pas l'inquiéter pour rien, ni lui faire peur... Non il ne supporterait pas de lui faire de la peine ou même d'être d'un quelconque rapport avec son chagrin. Il savait parfaitement que la rouge et or s'inquiétait pour sa famille qui luttait contre le Seigneur des Ténèbres... Il comprenait parfaitement que l'étudiante s'inquiète pour eux.

"C'est personnel... Et cela te concerne aussi d'ailleurs."

Il s'adossa contre le mur à côté de sa camarade et regarda le mur droit devant lui, cherchant le courage de lui avouer ses sentiments. Il était loin d'être aussi courageux que les Gryffondors, même si il n'en manquait. En plus il n'était pas du genre à exposé ses sentiments aux autres.

Sam regarda Jimmy de plus en plus inquiéte au fur et à mesure qu'il lui parlait. Il n'avait pas l'air au mieux de sa forme et la rouge et or n'aimait pas voir ses amis dans cet état. Elle regarda son camarade et lui fit un sourire rassurant. Le fait de savoir qu'elle était concernée l'intriguait au plus haut point. Que pouvait il avoir de si important à lui dire et qui pouvait le mettre dans cet état.

"James, tu sais que tu peux tout me dire. Quelque soit ton problème tu sais que je ferais mon possible pour t'aider."

Elle attrapa la main du poufsouffle entre les siennes et plongea son regard dans celui du jeune homme. Elle appréçiait sincèrement son camarade et elle n'aimait pas le voir dans aussi perturbé. Il avait toujours été très souriant et remplit d'humour, malheureusement à la mort de son ami Cédric il s'était renfermé sur lui même et était devenu de plus en plus triste. Et apparement il venait d'atteindre le fond du gouffre. Sam se devait de le sortir de cette spirale infernal et pour cela rien de mieux que de l'écouter et de trouver la solution...

"Prend une grande inspiration et raconte moi tout. Et dis moi se que je peux faire pour t'aider."

L'adolescente sortie sa baguette et lança un sortilège de nettoyage pour enlever les fientes de hibou qui trainait sur le bord de la fenêtre. Elle s'assit donc sur le bord de la fenêtre et attira Jimmy devant elle et de dos. Elle se mit à lui masser doucement les épaules afin qu'il se détende et trouve la force de tout lui dire. Mais le poufsouffle restait silencieux et cela commençait à agacer notre brunette. Bon apparement se que l'étudiant avait à lui dire était important et surement grave. Elle posa son menton sur l'épaule droite du jeune homme et passa ses bras autour de sa taille.

"Allez, crache ta valda. Dis toi que c'est comme un pansement. Tu l'arrache d'un coup pour avoir moins mal."

Elle se recula et sourit pour elle même avant d'ajouter:

"Tu verra que tu te sentira mieux après."

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