Nom(s) : Ó Súilleabhái
Prénom(s) : Gráinne
Date de naissance : 31 octobre
Âge : 16 ans
Physique : Gráinne a un physique assez particulier. Elle est plutôt grande, et son extrême minceur la rend quelque peu « cadavérique » la blancheur de sa peau n’arrangeant en rien cet aspect fantomatique. La jeune fille n’est pas d’une beauté extraordinaire sans pour autant être repoussante. Plutôt banale dira-t-on. Seulement, un trait particulier la distingue des autres. Ses yeux sont d’une couleur violette peu commune. Leur ton varie en fonction des émotions de l’irlandaise. Ses cheveux blonds, sûrement hérités de sa mère, sont coupés courts au niveau de ses épaules. Tantôt ondulés, tantôt lisses en fonction de la volonté de la rouge et or.
Son style vestimentaire est des plus banals. Quand elle ne porte pas l’uniforme imposé par l’école, elle est le plus souvent en jean avec une chemise de coton blanche ordinaire. Pas de fioritures, Gráinne déteste ça. Elle porte autour de son cou une fine chaîne en argent, souvenir de sa mère. Son père lui a confié alors qu’elle était encore enfant, précisant sa provenance. Pour les bals organisés par Hogwarts, elle porte une longue robe rouge sang qui tombe jusqu’au sol.
Caractère : D’une nature instable, Gráinne peut passer d’un extrême à l’autre. Tantôt d’une joie sans limite, elle peut entrer dans une rage irascible en un millième de seconde à peine. Malgré ça, elle garde la plupart du temps un calme olympien pour dissimuler ses sentiments aussi bien bons que mauvais. Certains peuvent prendre ça comme de la prétention mais c’est un moyen de défense comme un autre pour la jeune fille. Elle hérite cette froideur de son père qui s’est toujours montré plutôt distant.
D’une grande sociabilité, elle va facilement à la rencontre des gens et elle passe le plus souvent pour quelqu’un de facile à vivre et de sympathique. Bien que beaucoup de gens soient de prime abord rebutés par sa froideur apparente, ceux qui prennent la peine de bien connaître savent qu’elle est complètement différente de ce que l’on peut voir en superficie. D’une vive intelligence, elle a un franc parler qui peut parfois la mettre dans les situations les plus … inconfortables.
Aime : Gráinne aime beaucoup lire. Elle a une grande passion pour la musique ayant appris à jouer de plusieurs instruments alors qu'elle était toute petite. Elle aime se promener dans des grands espace rempli de verdure et aime aussi beaucoup voler ce qui lui procure un impression de liberté.
N'aime pas : Ce que Gráinne déteste le plus au monde sont les gens lâches et fourbes. Ayant entourée de ce genre de personnes toute son enfance, elle ne peut supporter ce trait de caractère. Elle n'aime pas non plus certains cours, préférant de loin allez ce promener dans l'immense parc de Poudlard, sentir la brise sur son visage et être libre de toute contrainte.
Votre histoire :Un silence de plomb. Pas un cri, pas un pleur. Est-ce que le bébé vit ? Aucun signe de ce côté-là. Les médicomages s’affairent, sondent, stimulent. Rien y fait. Il faut se rendre à l’évidence, le petit être n’aura eu qu’une courte vie. Et encore, peut-on réellement appeler ça une vie ? A peine né, déjà mort. La nature commet aussi des erreurs, peut-être pour montrer aux êtres humains que personne n’est parfait. Pas même elle. Ces animaux qui ont toujours eu tendance à se croire au-dessus de tout. La pensée de l’homme fondamentalement bon et parfait ne s’est pas éteinte avec l’Humanisme, elle a perduré au travers des siècles et s’accroche tant bien que mal à certains individus.
Nouvelles contractions, râle de la jeune femme. Que se passe-t-il ? Va-t-on elle aussi la perdre ? Le bébé ne suffisait donc pas à montrer la prétention de l’humanité, double prix fort que devra payer cette famille … Lourd tribu pour quelque chose dont ils ne sont pas responsables bien qu’y contribuant quelque peu. Une si belle femme, si jeune elle aussi. A peine une vingtaine d’année. Des cheveux blonds comme les blés retombant en cascade sur ses épaules. Pour l’instant, quelques mèches sont collées au front par la sueur. Son visage aux traits d’habitude si délicats est contracté par l’effort et la souffrance. Sa peau originellement d’albâtre et zébrée de rouge et son souffle est court.
Personne ne comprend, personne ne peut expliquer ce qui se passe. Elle a comprit en voyant leur visage que son bébé, son enfant, son trésor était mort. Mais elle gardait la tête haute, il n’était pas dans sa nature de pleurer bien qu’elle aurait pu le faire. Non, elle restait hautaine et même dans la pire des souffrances, elle n’émettait pas un bruit, ne pouvant cependant retenir un léger couinement de douleur de temps à autre. Seulement là, la jeune femme en avait assez. Voilà plusieurs heures qu’elle poussait, souffrait, inspirait, expirait pour mettre au monde son enfant. Et maintenant qu’il était mort, elle ne voulait qu’une chose, se reposer. Mais ce n’était pas fini, elle avait encore mal, quelque chose dans son ventre bougeait.
Les yeux ébahis des médicomages lui firent comprendre ce qu’il se passait. Des jumeaux … Le premier était mort, peut-être que le second aurait plus de chance ? Il fallait déjà qu’il sorte. Allez, reprendre le dur travail, combien d’heures encore cela allait-il durer ? Non, peu de temps en réalité. Quelques minutes et le petit être frétillait dans les bras d’un des sorcier présent. Les gazouillements avaient remplacé les pleurs, il était bien en vie. Un soulagement certain se lit maintenant sur les traits tirés de la jeune femme. L’épuisement aussi d’ailleurs. Elle veut tenir son bébé avant de sombrer dans l’inconscience. Une petite-fille. La mère à le temps de murmurer un nom avant de s’évanouir, un seul mot, que son bébé venait de lui inspirer. Gráinne.
Il est vrai que rester enfermer dans une bulle pendant plusieurs jours peut-être agaçant, mais est-ce vraiment un problème quand on mesure à peine 30 cm de long ? Impossible de le savoir, c’est vrai, mais la petite Gráinne paraissait bien plus intéressée par ses pieds que par ce qui l’entourait. Les choses étranges qui se passaient quand elle avait faim ou mal, quand elle était en colère l’intriguait aussi au plus haut point. Et puis il y avait cette dame. Oh elle ne s’en souvenait pas avec précision mais elle se rappelait la sensation qu’elle avait ressentit quand on l’avait posée dans ses bras. Ces beaux fils d’or qui lui chatouillaient le ventre … Mais elle n’avait jamais revu cette dame. Au bout de deux semaines, on estima l’état du bébé stable et Gráinne rejoint son père à Volgograd, en Russie.
Sa mère est morte en la mettant au monde, elle l’apprendra plus tard par une tante peu prévenante. Il est difficile pour une petite fille de grandir sans sa mère, surtout quand son père n’est jamais là et est toujours occupée à de sombres activités. Quand elle n’avait que six ans, Gráinne a un jour demandé à son père ce que signifiait son tatouage sur l’avant-bras. Il avait simplement haussé les épaules et était parti vaquer à ses occupations, comme toujours. Il ne s’est jamais réellement intéressé à sa fille, se contentant de lui donner de l’argent à profusion, pensant peut-être combler le manque par sa fortune. Ce n’est que quand Gráinne montra des talents particuliers en magie qu’il commença à lui accorder un peu d’attention. Ainsi donc sa fille était un petit prodige de la magie ? Parfait.
Août, un ciel bleu, une température chaude pour une ville telle que Volgograd. La petite Gráinne est dans l’immense bibliothèque du manoir. Elle parcourt un ouvrage sur les sortilèges interdits par le Ministère. Certains la font grimacer, d’autres peignent une moue effrayée sur ses traits encore enfantins. Elle entend alors un genre de tapotement mais n’y prend pas réellement garde. La petite reprend sa lecture avec intérêt mais le bruit se refait entendre. Intriguée, elle lève les yeux et voit de l’autre côté de l’immense baie vitrée un noir corbeau qui attend patiemment qu’elle lui ouvre la fenêtre. Gráinne se précipite et l’oiseau fait glisser de sa patte une enveloppe cachetée alors qu’il reprend déjà son envol.
Sa convocation à Durmstrang, le début de sa scolarité. Le début de la différence.
Première année à Durmstrang. Pas vraiment un calvaire, mais ce n’était pas non plus une partie de plaisir. Dès la rentrée l’école lui donne une extrême mauvaise impression. Le parc, si l’on peut appeler ça comme ça ne comporte ni arbre ni fleur, seulement de l’herbe et du gravier à perte de vue. Arrivée au pont-levis, Gráinne s’avance sans crainte, et marche jusqu’à la grille. La jeune fille derrière n’eut pas autant de chance. Le pont se mit soudain en action et éjecta l’élève à l’autre bout du parc, elle retombe avec un horrible bruit de cassure. Les autres gamins présents se mirent alors à murmurer entre eux et Gráinne saisit par-ci par-là des bribes de conversations : « piège contre les sangs de bourbes … installé … Karkaroff … bien fait … inférieur … indigne ».
Tant de mots qui lui écorchaient les oreilles. La petite russo-irlandaise continua sa marche, se concentrant sur ses pieds, ne voulant plus entendre les absurdités que débitaient ses camarades. Elle arriva dans une grande salle seulement éclairée par des dragons cracheurs de feu qui diffusaient une faible lumière, Gráinne activa donc un sort pour éclairer un peu plus. La répartition. Les professeurs firent entrer un tabouret sur lequel était posé un vieux bâton à l’aspect miteux. Ce dernier s’éleva alors dans les airs et les élèves commencèrent à être répartis. Vint le tour de Gráinne. La nervosité s’emparait d’elle à chaque pas.
Le bâton semblait la narguer, voltigeant à quelques centimètres du tabouret. Il sembla hésiter un instant, puis frappa un coup. Drikov. Le dragon argenté. La meilleure maison qu’elle aurait espérer. Les élèves qui appartenaient à Drikov semblaient moins hostiles envers les gens « différents » d’eux et la jeune fille s’y senti presque bien. Il restait cependant un fossé entre elles et les autres élèves. Ses talents pour la magie et sa façon de penser différente l’isolèrent des autres élèves. Elle apprenait la magie noire avec presque du dégoût et pouvait à peine supporter les repas avec son père et ses amis quand ils racontaient comment ils avaient torturé telle ou telle personne pour obtenir des informations ou même juste pour le plaisir.
Le jour de ses quinze ans, elle savait parfaitement que si elle restait, elle allait être enrôlée de force dans les rangs des mangemorts. Elle avait montré trop d’intérêt à la magie et son père savait qu’elle était douée. Ainsi, à seize ans, elle quittait son pays natal pour se réfugier en Irlande, le pays de sa mère. De Volgograd, elle n’emporta rien si ce n’est son familier, Cathal, un loup arctique. Ils avaient grandit ensemble, elle l’avait eu pour ses cinq ans. Ils ne se quittaient jamais et rapidement, un lien très fort s’était tissé entre eux deux. Si Gráinne a appris la legilimancie, c’est bien pour pouvoir comprendre ce que pensait son loup, entendre les pensées des humains était, pour elle, secondaire. Elle arriva à Hogwarts à la rentrée de ses seize ans et fut envoyé à Serdaigle. Comme quoi, même fille de mangemort et douée en magie noire, elle avait toujours une chance de montrer ce dont elle était capable.
Nom du personnage sur votre avatar : Kristen Stewart